Quel bilan climatique en 2020 ?
Les températures moyennes ne cessent d’augmenter partout sur le globe terrestre, et chaque année semble battre le record de chaleur de l’année précédente. Désormais, c’est la course au thermomètre partout dans le monde, principale conséquence du dérèglement climatique que subit notre planète.
Avec plus de 20°C enregistrés cette année en Antarctique, et un premier trimestre 2020 parmi les plus chauds jamais observés sur terre, le réchauffement climatique ne fait que commencer, entrainant avec lui de nombreuses catastrophes climatiques.
Cette année sera sans doute la plus chaude depuis plus de 140 ans, et d’ici à 2024, la Terre connaîtra une augmentation de sa température moyenne de 1,5°C.
Un triste constat qui n’est pas sans rappeler l’urgence de diminuer notre bilan carbone, tant au niveau individuel que collectif.
Une augmentation qui parait dérisoire mais amplement suffisante pour en constater les conséquences immédiates. Le changement climatique s’observe au quotidien : hivers plus chauds et étés caniculaires, mais aussi tempêtes, inondations et incendies. Des conséquences ayant notamment un impact très négatif et flagrant sur l’agriculture et la pêche, des secteurs-clés de l’alimentation mondiale humaine.
L’ensemble des scientifiques et des organisations d’étude de l’environnement compétentes sont clairs sur l’issue de ce réchauffement climatique : si on ne fait rien pour l’atténuer, les catastrophes climatiques ne feront qu’augmenter chaque année.
Par ailleurs, les industries polluantes continuent d’aggraver leur bilan carbone partout sur la planète, un bilan responsable de 66% des gaz à effet de serre issus de l’activité humaine, en plus d’une consommation énergétique et d’une utilisation des énergies fossiles non-renouvelables toujours plus importantes.
Ce réchauffement climatique, entraîné par l’augmentation des gaz à effet de serre émis par les activités humaines, s’accompagne aussi d’une pollution toujours plus dévastatrice pour l’écosystème : décharges sauvages à ciel ouvert partout dans le monde, rejets de plastique dans les océans… Des conséquences néfastes de la présence de l’homme que le confinement de 2020 n’aura pas suffi à éradiquer.
Les océans et la faune marine semblent être les premières victimes de nos modes de fabrication et de consommation actuels. Chaque année, 8 millions de tonnes de déchets plastiques finissent par partir à la dérive. Cette contamination plastique des océans est dévastatrice tant au niveau environnemental qu’animal.
En effet, en première ligne de mire, les mammifères marins, poissons et oiseaux souffrent toujours plus de cette pollution. Baleines, tortues et oiseaux marins sont désormais des espèces en danger, victime des morceaux de plastique des océans qu’ils prennent pour une proie potentielle.
Au-delà de la souffrance animale, ce sont des populations de pays entiers qui, chaque jour, évoluent dans un environnement pollué par les déchets de la consommation mondiale de plastique. Des décharges sauvages peuvent se constater sans trop de mal dans la plupart des pays défavorisés, polluant les sols et le cadre de vie des êtres vivants aux alentours.
Pour atténuer ce bilan climatique des plus alarmants, l’Accord de Paris sur le climat, adopté en 2015 par 195 pays vient clarifier les engagements pris pour limiter le réchauffement climatique. Des mesures fortes et immédiates doivent donc être prises pour réduire l’émission des CO2 et l’impact environnemental dans toutes les régions du monde.